Interview Cyril Blondel, Digital communication @Dalenys0 (0)
Qui es-tu Cyril ?
Cyril Blondel, 33 ans, je suis Parisien, je suis un grand fan de voyage et de photos.
Je suis un communicant qui est devenu marketeuse par la force des choses.
Quel est ton parcours ?
J’ai commencé par un BTS MUC (Management des Unités Commerciales).
Après une année de césure, où j’ai réfléchi à mon avenir j’ai effectué une Licence communication à Paris XIII puis un Master communication digital à l’ISEFAC.
J’ai eu l’occasion de faire mon master en l’alternance à la Société Générale en communication interne. J’étais le référent digital d’une des filiales.
À l’issue de ses 2 ans 1/2 j’ai eu la chance d’être recruté directement par Jean-Baptiste Descroix-Vernier en personne, fondateur de Dalenys (Je peux même me vanter d’avoir été son dernier recrutement chez Dalenys avant la phase d’hypercroissance).
Cela fait 6 ans que je suis chez Dalenys, j’ai été recruté au début en tant que Community Manager (CM). Au bout de 6 mois je me suis également occupé de la communication interne et corporate du groupe. Aujourd’hui je suis responsable de la communication digitale du groupe.
Mon poste intègre l’activité marketing et communication, compétences présente au sein d’une équipe unifiée chez Dalenys. Cette équipe de 10 personnes regroupe les métiers marketing et communication. Avoir la double compétence est une force car nous avons des synergies entre les différents métiers. Nous avons 4 pôles au sein de l’équipe : product marketing, brand content, génération de lead/évènementiel (avec la covid nous sommes passés d’évènement physique à des événements en ligne pour générer des leads comme la création de tables rondes ou de webinars), et pour finir, le pôle digital dont je fais partie.
Plus jeune que souhaitais-tu faire dans ta vie ?
Plus jeune, je voulais être professeur de sport. J’étais un grand sportif.
J’ai croisé une conseillère d’orientation qui m’a dit que ce n’était pas possible à cause de mes faibles résultats en mathématiques et en sciences… Comme quoi être bon en sport ne suffisait visiblement pas. 😊
J’ai dû faire un choix entre des études dans le commerce (aspect business) ou éducateurs spécialisé/sportif. Finalement, j’ai préféré faire des études dans le commerce mais au moment de passer mon bac j’ai trouvé un compromis, j’ai en parallèle de mes études été animateur à l’UCPA, j’ai même fini directeur de structure et formateur BAFA. Cela m’a permis d’avoir un équilibre entre ma formation et mon souhait de bosser dans le social.
Quel est ton quotidien ?
Je n’ai pas de routine quotidienne. Mon boulot est de faire le lien entre les équipes contenus pour exploiter au mieux les contenus créés pour les diffuser de la manière la plus précise possible à nos cibles (persona) via les différents canaux : display, Linkedin, Facebook et Google. Je pilote une agence qui s’occupe de l’opérationnel de nos campagnes.
J’ai des rendez-vous hebdomadaires pour suivre les opérations.
J’accompagne et forme les commerciaux afin d’exploiter au mieux les données que nous récupérons et qu’ils soient en mesure de les utiliser au mieux.
Quelle est ta définition du marketing automation ?
Pour moi c’est très simple, cela doit répondre à l’enjeu : comment optimiser des tâches dans le but de nous (équipes marketing et commercial) faire gagner du temps. Nous cherchons à automatiser des actions. C’est simple et complexe à la fois. Cela va de la mise en place de campagnes de cold e-mailing à optimiser mes réponses par e-mail ou sur Linkedin (par ex. avec des raccourcis clavier pour telle ou telle réponse).
Le marketing automation est lié à des outils qui permettent d’automatiser les actions. Chaque personne de l’équipe va avoir ses envies d’automatisation de tâches et cela va permettre de créer nos playbooks.
Avoir Salesforce et interconnecter ses outils pour gagner du temps et ne plus avoir à gérer des fichiers excels : c’est du marketing automation. Par exemple avoir Mailchimp qui envoie les newsletters et remonter l’information dans Salesforce permet d’automatiser certains processus. Tous les outils qui s’interconnectent font partie du marketing automation car il n’y a pas besoin de faire d’actions manuelles.
En synthèse des actions simples qui sont automatisées et font gagner du temps c’est aussi du marketing automation.
As-tu des exemples d’actions mis en place qui t’on fait gagner du temps ?
Le cold e-mailing nous permet d’automatiser nos relances commerciales/marketing, c’est un grand basique mais cela fonctionne très bien.
Nous utilisons GetQuanty pour la fonctionnalité d’ABM (Account Based Marketing) dans l’objectif de reconnaître les entreprises qui viennent visiter notre site. Cela nous fait gagner du temps car nous n’avons plus besoin de le faire à la main.
Quelles sont les actions que tu n’as pas encore réussi à automatiser ?
Nous sommes en train de mettre en place le marketing automation et Salesforce. Tout est en cours de rodage, à ce jour nous pensons pouvoir automatiser l’ensemble de nos processus. Un logiciel reste un outil, s’il ne nous permet pas de faire le travail que l’on attend de lui, alors à nous en tant que marketeux de nous adapter ou de trouver un autre logiciel qui fait le job ou encore de l’interconnecter avec un autre outil (par exemple à l’aide de Zapier).
Quel est votre MAP ?
SalesForce avec GetQuanty sur la partie : ABM relance, col e-mail.
PhantomBuster et DropContact pour enrichir nos bases de données.
Les outils qui te manquent pour ton marketing ?
Il ne manque aucun outil à ce jour. Ce qu’il me manque c’est l’apprentissage et l’expérience que je vais tirer au quotidien de mes actions pour être plus performant à l’avenir. Il y a de nombreuses choses que nous n’avons pas encore testé. Les retours de ces expérimentations nous permettront de nous améliorer au fur à mesure du temps.
Tes conseils pour la mise en place d’une stratégie marketing automation ?
A ne pas faire : partir tout de suite trop gros sur des outils leader du marché. Qui sont surdimensionnés par rapport à ce que nous sommes capables de faire dans un premier temps.
Nous avons testé 1 an Hubspot pour finalement se rendre compte que nous n’avions pas (encore) l’intérêt d’utiliser un logiciel aussi puissant. Nous avons diminué nos coûts en utilisant des outils plus petit et beaucoup plus spécialisé.
Mon conseil est de commencer petit, de chercher les outils qui correspondent à cela. Ne cherchez pas à trouver LE meilleur outil. Pensez plutôt action que penser outil.
Le mot de la fin
Si vous êtes un gros e commerçant et que vous avez besoin d’une solution de paiement venez chez Dalenys (rire). 🙂
Plus sérieusement, pensez stratégie avant de penser outil.